dimanche 27 mars 2011

Le chant du coucou - Haïkus pour Santiago


« Qu'importe que je marche
poussé par le vent ou la foi
j'avance. »
                                                                                 A.L.


Le chant du coucou - Haïkus pour Santiago
André Lebeau
Éditions du Vermillon, mars 2011
 
Dans mon premier billet, le 12 janvier 2011, je vous révélais que l'idée d'écrire ce blogue m'était venue à la suite de l'annonce de la publication de mon premier livre, un recueil de haïkus écrits sur le Camino Francés. Eh bien! c'est maintenant chose faite. Il sera officiellement lancé au Salon international du livre de Québec qui se tiendra du 13 au 17 avril prochain.

Je suis très fier de poser cette borne sur un Chemin qui a commencé à se dessiner sous mes pas au printemps 2006 et qui se prolonge dans l'espace infini d'un champ d'étoiles.

La publication de ce livre est aussi la raison pour laquelle je me suis fait discret, pour ne pas dire absent, sur mon blogue au cours des dernières semaines. Le travail de révision du manuscrit et de la couverture avec la maison d'édition a retenu toute mon attention.

Instants-poèmes captés sur le vif, ces haïkus témoignent de la marche au long cours sur le mythique Chemin de Compostelle où, à l'instar de nombre de pèlerins, j'ai contemplé les beautés de la faune et de la flore, me suis émerveillé de ce que la nature apporte en nourritures terrestres, et me suis interrogé sur le sens de la vie. Tout au long de cette quête, le chant du coucou a agi comme un leitmotiv, une exhortation à vivre et à saisir le moment présent.

Passionné de voyages et de photographie, c'est en parlant de poésie sur le Camino Francés avec mon compagnon de vie, Denis Payette, poète et professeur de littérature, que m'est venue l’idée d’écrire un recueil de haïkus. Fortement marqué par mon passage à l’atelier de Micheline Beauchemin, dans les années 1980, dont l’œuvre est inspirée par la lumière et la nature, le haïku m'est apparu comme le moyen d’expression tout désigné pour témoigner du moment présent, à la manière d’une photographie.

Sur un carré de papier tombé là par hasard... dans la lumière papillotante du jour, j'ai déposé mon regard. Sur un carré de papier tombé là par hasard... dans le souffle matutinal de l'aube mauve, j'ai déposé ma main et j'ai écrit mon premier haïku.